L’Intelligence Emotionnelle

Lundi 23 juin, rendez vous chez Minus et Cie pour rencontrer Emmanuelle Bouchet et découvrir l’Intelligence Emotionnelle.

 « L’intelligence émotionnelle (IE) est la capacité d’un individu à reconnaître, gérer ses émotions et celles des autres. Elle a un impact époustouflant sur l’aspect relationnel de nos vies. Elle permet notamment chez les enfants (études à l’appui) une meilleure concentration, de meilleurs résultats, moins de violence, de la motivation et de l’auto – discipline. Tout ceci se vivant de manière naturelle et sans effort. Cet atelier a pour objectif de sensi – biliser les parents à l’intelligence émotionnelle, notamment son éveil et son développement chez les plus petits. »

Mon amie Jeanne passe me prendre à la maison et nous allons tranquillement nous installer dans les moelleux fauteuils du café kids friendly du plateau croix-roussien… Nous retrouvons quelques amies : Pascaline (à l’origine de cette rencontre), Justine et Pauline. Ca c’est drôle, je regarde mes quatre camarades et m’aperçois qu’elles ont toutes participé à mes ateliers Signe Avec Moi !! Lors des présentations, Emmanuelle est d’accord avec nous lorsque nous émettons l’hypothèse que les signes aident nos bébés à exprimer mieux leurs émotions mais pas seulement… Les signes nous aident nous aussi car c’est bien ça le souci, c’est que même si nous sommes riches de beaucoup de vocabulaire lorsqu’il s’agit d’exprimer ce qu’on ressent… Il n’y a plus personne !

Emmanuelle nous expose ce qu’est l’IE : la capacité à identifier/accepter/gérer ses émotions et celles des autres.

# Identifier ses émotions

# Maîtriser ses pulsions

# Maintenir un équilibre émotionnel

# Etre conscient de soi / Avoir confiance en soi

# Etre empathique

# Se motiver soi-même / Explorer de nouvelles choses

# L’autodiscipline

Quelques exemples de petits jeux, petites activités à faire avec nos enfants :

* Fabriquer un calendrier et le remplir avec des codes couleurs : une couleur par enfant. Chez moi, ça me semble essentiel pour ma Tess qui pense souvent être délaissée à la faveur de son frère, c’est comme si elle « oubliait » les moments qu’elle passe seule avec son père ou moi. Si elle « voit » rétrospectivement les zones « jaunes » sur le calendrier, je pense que ça peut la rassurer.

* On peut développer les routes positives pour l’enfant : la joie, la surprise. Des petits moments volés dans le quotidien.

* Fabriquer un cahier d’émotions avec des photos découpées dans les magazines… Finalement, j’ai décidé d’acheter ce livre (http://www.mila-editions.fr/catalogue/les-livres-photos-pour-voir-la-vie-autrement/quelle-emotion) plutôt que de le fabriquer, en fait j’ai cherché des photos dans des magazines mais je n’étais pas convaincue puis j’ai cherché dans nos photos personnelles mais j’ai pensé que ce n’était pas une bonne idée car trop attachées à des souvenirs à nous… Ce livre est magnifique et me permet de parler des émotions avec chacun de mes enfants !

* Ne pas mettre d’étiquette sur nos enfants !!

* Pour que notre enfant accepte ses émotions il faut déjà qu’on accepte les nôtres ! On a le droit de dire « je suis en colère ! » On ne va pas toujours bien… Heureusement, non ?! Mais attention, le « tu » tue 😉 il faut donc essayer de dire « je suis en colère » plutôt que « tu m’as mise en colère ».

* Ne pas surprotéger son enfant, le laisser faire ses experiences.

* Se coucher avec les bonheurs du jour, chez nous, nous avons décidé de faire ce bilan durant le diner. En plus d’être un temps de partage merveilleux, le fait que chacun raconte ses deux ou trois moments préférés de la journée nous permet de passer un repas un peu plus « cadré » que d’habitude… Ce qui ne fait pas de mal !

 

Les mots clé : LACHERPRISE / PATIENCE / OBSERVATION / ECOUTEEMPATHIE

 

POSER LES LIMITES :

C’est normal que l’enfant (comme nous) ressente des émotions négatives mais il y a des choses qui ne se font pas : taper, mordre, cracher. On va donc trouver des solutions alternatives plus appropriées. « Tu es très en colère, OK, il a pris ton jouet, mais qu’est ce que tu peux faire à la place de taper ? ». Surtout, bien lui expliquer que c’est son comportement qui ne va pas, pas lui !! Le manque de limites crée de l’anxiété, un manque de repère.

 

COMMENT POSER LES LIMITES ?

En fonction de nos propres valeurs : qu’est ce qui est cruellement important pour vous en famille ? Ne pas oublier la règles des 3C : Clair / Concis / Concret.

 

TROUVER SES SOLUTIONS :

Identifier les objectifs. Le laisser trouver seul : pour les plus grands, éventuellement faire un brainstorming des différentes solutions. Si ça ne marche pas la première fois, remotivez le pour continuer. On peut utiliser la méthode Kaizen : méthode japonaise des petits pas… C’est moins effrayant ! Ca rassure d’avoir de « petits objectifs », ça permet d’augmenter le degré de confiance en soi. Autre petite astuce simple et qui peut être l’occasion d’une activité manuelle en famille : la fabrication d’un jardin positif pour chaque membre de la famille : sur une feuille verte on colle des photos des moments positifs, on écrit de phrases qui font du bien…

 

POUR FINIR : SE FELICITER, SE FAIRE DES CADEAUX ! 

Ca… J’ai plein d’idées 😉

Une petite lecture sur le sujet : L’intelligence du coeur d’Isabelle Filliozat http://www.editions-jclattes.fr/livre-l-intelligence-du-coeur-isabelle-filliozat-39276

 

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